Vacances romaines, souvenirs et le début de l'été...
Après quelques jours à vivre la Dolce Vità à Rome, avec l'élu de mon coeur, comment ne pas faire du retour à la réalité et à un agenda bien chargé un réveil difficile ?
Une chose surprenante que j’ai découverte à force de me questionner (et de questionner toutes les personnes qui veulent bien me répondre) sur le rapport au temps, c’est que plus on a de souvenirs d’un moment donné, plus celui-ci parait long. En seulement quatre jours / trois nuits à Rome, il s’est passé tellement de choses que j’ai eu l’impression de partir en vacances 10 jours.
Première aventure (et test de ma capacité de résilience et de la relation avec mon compagnon) : à notre arrivée à l’hôtel, j’ai été informée qu’une coupure d’eau impactait l’ensemble de l’immeuble. Pas d’eau = pas de douche (les bouteilles d’eau minérales que nous a fourni le personnel de l’hôtel faisaient l’effet d’un pansement sur une plaie ouverte) et pas de chasse-d’eau. Bref… mieux valait en rire. La panne d’eau ayant duré jusqu’au lendemain, nous avons finalement fait le choix de changer d’hôtel et avons eu la chance de trouver quelque chose d’une qualité similaire à seulement quelques minutes à pied.
Petit truc à retenir : voyager en semaine a probablement été une bénédiction, les hôtels affichant quasiment tous complet du vendredi au dimanche.
Après avoir fait une journée, organisée par l’agence qui nous a envoyée à Rome, en mode “touristes” (et parcouru le Colisée en essayant d’ignorer les hordes de visiteur·euses qui fourmillaient autours de nous), nous avons décidé de voir Rome autrement et de nous aventurer plutôt dans les quartiers moins prisés. Il faut dire que lui, comme moi, avions déjà visité la ville plusieurs fois. Entre le Mercato Testaccio où nous nous sommes régalé·es les yeux et le papilles, la quantité astronomique de gelati aux parfums créatifs consommés et le quartier de Monti que nous avons parcouru en long, en large et en travers à la recherche des meilleures pâtes Caccio e Peppe de la ville, le weekend a rapidement pris une tournure d’exploration gastronomique.
Dans la catégorie des méta-souvenirs... chaque semaine, lorsque je fais mon bilan de la semaine, je regarde les souvenirs et les lieux où je suis allée. Dans le cas de Rome, j’y étais la dernière fois en Septembre 2019, avant ça en Août 2015, en Juillet 2014. J’ai retrouvé mes notes de ces voyages et ça m’a rappelé tellement de souvenirs de moments partagés. C’était très chouette et ça n’aurait pas pu avoir lieu de la même façon si je comptais seulement sur la mémoire disponible dans mon cerveau.
Un autre avantage de voyager en semaine (nous sommes parti·es du lundi au jeudi) est que j’avais le vendredi de disponible pour préparer mon retour officiel au boulot sans avoir l’impression de griller mon week-end. J’ai pu faire les courses, les lessives, un peu de ménage et trier mes mails le vendredi, profiter du week-end avec mon amoureux et reprendre mon activité professionnelle de manière sereine (ou presque) le lundi.
Nous avons célébré le Solstice d’été en musique et avec le premier pique-nique de l’année au coucher du soleil. Les journées vont maintenant commencer à se raccourcir. Déjà… vous y croyez, vous ? Il reste néanmoins de nombreuses belles soirées d’été dont profiter. Et avec un peu d’intention et d’organisation, il n’est pas très compliqué de vivre un été inoubliable.
Le réveil a sonné à 7h00 lundi, et à ouvert le bal à une semaine bien chargée entre atelier pitch, soutenances de projets entrepreneuriaux et échanges inspirants lors de l’Assemblée Générale des SCOP et des SCIC. D’ailleurs, côté nouvelles, j’ai l’honneur d’avoir été officiellement élue au Conseil d’Administration de l’URSCOP. Une mission que je prends beaucoup de plaisir à explorer.
Avec le mois de Juin qui s’éloigne à l’horizon, et les températures qui remontent, on a vraiment l’impression que l’été commence. Je vous souhaite qu’il soit rempli de moments mémorables et je vous encourage à en garder un maximum de souvenirs.